Comment gérer la phase d’opposition de votre enfant ?

La vie des enfants change : l'apprentissage de certaines règles, l'entrée au jardin d'enfants, le retour de la mère au travail et même la naissance d'un frère ou d'une sœur. Ces événements accélèrent l'autonomie de l'enfant. Ils quittent leurs parents et entrent dans le cycle de la vie sociale. Le caractère de l'enfant se manifeste. La phase de "non" de la contestation de l'enfant est une manière d'affronter les parents, et donc de s'affirmer, de défendre ses désirs.

Le début la phase d’opposition

La première manifestation de la crise d'opposition de l'enfant apparaît à l'âge de deux ou trois ans. Ce passage à l'opposition est généralement appelé "les deux terribles". À cet âge, les enfants commencent à dire "je" tout en disant "non". Cela les conduit à montrer qu'ils ont le contrôle de ce qu'ils entendent et comprennent. Aux alentours de deux ans et demi ou trois ans, le mensonge fait également partie de la manière dont l'enfant s'exprime.

La fin de la phase d’opposition 

Si vous croyez que tout ira bien une fois ces deux années terminées, vous vous trompez. Certains enfants passent aussi par une autre étape d'opposition vers l'âge de 4 ans, nommée le "putain de quatre". En général, vers l'âge de 6 ans, vers l'âge de raison, l'enfant entre dans plus de tranquillité vis-à-vis de ses parents, les crises sont moins nombreuses,        au moins jusqu'à l'adolescence. 

La gestion de la phase d’opposition

Il est important de donner à l'enfant la possibilité de dire "non" et de ne pas verbaliser ses objections. Un enfant de trois ans sait comment gérer les frustrations de ses parents et sait quand il est méchant. En faisant preuve d'un peu de détermination et de confiance, on peut facilement faire obéir l'enfant et contrôler la période d'opposition.

Il est important que les parents maintiennent leur rôle éducatif. Il est de leur devoir de décider pour l'enfant, de prendre position et de donner des ordres. Chacun doit trouver le juste équilibre entre "laisser faire" et être trop exigeant. Un conseil : ne vous embourbez pas dans des explications interminables lorsque votre enfant évoque des décisions.